Comment trouver le nom d'une police ?
La problématique est simple: vous avez une image comportant du texte et vous voudriez savoir quelle est la police d'écriture utilisée ?
A moins d'être expert en la matière - ce qui est rare et dangereux pour la vue quand on navigue sur le net - c'est très compliqué de trouver une réponse. Il existe des milliers de polices différentes, et c'est un métier de savoir les reconnaître (je ne parle même pas de les utiliser à bon escient).
On peut y aller au petit bonheur la chance, en parcourant les nombreux et interminables sites qui recensent des polices, et y passer des heures, mais le plus simple, c'est d'essayer avec un de ces deux outils en ligne:
Whatfontis (sensiblement plus performant)
Le résultat est assez bluffant, et si vous ne trouvez pas la police exacte que vous cherchiez, vous trouverez sans doute une police approchante sur 10 ou 20 propositions, ce qui est acceptable en terme de temps passé.
Ces outils sont gratuits, mais les résultats proposent des polices gratuites ou payantes, le but étant d'avoir l'information exacte. Une police d’écriture ou police de caractères en typographie, est un ensemble de glyphes, c’est-à-dire de représentations visuelles de caractères d’une même famille, qui regroupe tous les corps et graisses d’une même famille, dont le style est coordonné, afin de former un alphabet, ou la représentation de l’ensemble des caractères d’un langage, complet et cohérent.
L'usage hésite entre fonte et police. Une fonte est l’ensemble des caractères correspondant aux mêmes caractéristiques de corps, graisse et italique au sein d’une même police.
Par exemple :
Pour apprécier une police, il existe des phrases types permettant de présenter l'ensemble des lettres. On appelle cela un pangramme.
Un des plus connus est : "portez ce vieux whisky au juge blond qui fume".
Pour apprécier la police dans son ensemble à savoir avec tous les accents de la langue française en voici un autre :
Portez ce vieux whisky au juge blond qui fume sur son île intérieure, à côté de l'alcôve ovoïde, où les bûches se consument dans l'âtre, ce qui lui permet de penser à la caenogénèse de l'être dont il est question dans la cause ambiguë entendue à Moÿ, dans un capharnaüm qui, pense-t-il, diminue çà et là la qualité de son œuvre.
Pour voir différents pangrammes cliquez ici sur le bouton