LES AMPHIBIENS

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Les amphibiens, anciennement appelés batraciens, forment une classe des vertébrés tétrapodes. À la différence des amniotes (reptiles, mammifères et oiseaux) qui ont acquis leur indépendance de l'eau du fait de la protection de l'embryon et du fœtus dans un sac amniotique imperméable, les amphibiens ont le plus souvent le besoin de déposer leurs œufs dans l'eau, desquels émerge une larve aquatique appelée têtard. Néanmoins, il existe toujours des exceptions.

CARACTÉRISTIQUES DES AMPHIBIENS
Historiquement, les amphibiens constituent les premiers vertébrés à avoir colonisé le milieu terrestre, durant le Dévonien. Ils ont même dominé un temps la terre ferme, avec notamment des spécimens atteignant jusqu'à 9 m de long, comme le Prionosuchus, qui pouvait mesurer jusqu'à 9 m. Actuellement, le plus grand amphibien est la salamandre de Chine, qui atteint 1,8 m. À l'inverse, le plus petit vertébré est également un amphibien : une petite grenouille appelée Paedophryne amauensis, longue de 7 à 8 mm.
En plus de leur dépendance au milieu aquatique, les amphibiens disposent d'une peau nue. Si les larves respirent à l'aide de branchies, les adultes recourent quant à eux à leurs poumons, à l'exception d'un taxon de salamandres qui respirent par la peau. Les amphibiens sont également des tétrapodes, bien qu'il existe là encore des exceptions qui, comme les serpents ou les orvets chez les reptiles, ont perdu leurs membres.

CLASSIFICATION DES AMPHIBIENS
Bien diversifiés autrefois, les amphibiens ne comptent plus qu'une seule sous-classe encore représentée, les lissamphibiens. Celle-ci se divise en trois ordres :
  • les anoures, majoritaires et sans queue, composés notamment des grenouilles et des crapauds ;
  • les urodèles, qui gardent leur queue, tels les salamandres et les tritons ;
  • les gymnophiones, ou apodes, comportant les cécilies, aux pattes atrophiées.